Rm 16.27

à Dieu. 11.36; Ga 1.4, 5; Ep 3.20, 21; Ph 4.20; 1Tm 1.17; 6.16; 2Tm 4.18; Hé 13.15, 21; 1P 2.5; 5.10, 11; 2P 3.18; Ap 1.5, 6; 4.9-11; 5.9-14; Ap 7.10-12; 19.1-6 seul sage. 11.33, 34; Ps 147.5; Ep 1.7, 8; 3.10; Col 2.2, 3; Jd 25

REMARQUES DE CONCLUSION SUR L’EPITRE AUX ROMAINS.

L’épître aux Romains est un écrit qui contient une grande vérité dans le sentiment, avec des expressions brèves mais fortes, et une grande régularité dans la structure. Mais ce qu’on y découvre est sans égal dans toute composition humaine, et dépasse de loin les écrits les plus célèbres des érudits Grecs et Romains. C’est la lumière du soleil qui éclipse celle des étoiles. Le plan en est très étendu, et il est surprenant de voir la somme des connaissances qui y est comprise, avec de multiples arguments, explications, instructions, et exhortations, développés en peu de lignes. Toute l’Épître est à considérer comme un ensemble. Chaque phrase ne doit pas être considérée comme une simple proposition, comme par exemple une phrase du Livre des Proverbes, dont le sens est absolu, indépendant de ce qui précède ou de ce qui suit. Mais nous devons nous souvenir que chaque phrase, en particulier dans l’argumentaire, est en relation avec tout le discours, et elle ne peut être comprise sans la compréhension de l’ensemble de l’Épître, ou tout au moins les onze premiers chapitres, qui doivent être lus sans aucune interruption. L’excellence de cette Épître se laisse découvrir lorsque le lecteur l’a bien étudiée et en a bien digéré le contenu. Il n’y a pas de difficulté si notre esprit est disposé à méditer le sujet, et si l’on donne bien aux mots leur sens scripturaire. De grands soins sont apportés à expliquer chaque partie du sujet, rien n’est laissé dans l’ombre. Quelquefois des notes sont ajoutées à une phrase si un besoin d’explication se fait sentir. 2.12-16. Quelquefois on trouve un commentaire sur un simple mot. 10.11-13. Les versets 12 et 13 sont un commentaire du mot : « quiconque » utilisé dans le verset 11. Voir définition 3956 On trouve des chapitres relativement brefs (13 et 14), mais ils contiennent une grande variété de sentiments, expliqués très clairement. C’est sous l’influence du Saint-Esprit que l’apôtre a pu apporter tant d’arguments, d’instructions et de sentiments. Les Juifs y sont traités avec beaucoup d’attentions et de tendresse. Les transitions et les progrès sur un sujet ingrat sont très intéressants. 2.1-17; 8.17. Tandis qu’une chose est enseignée, nous avons l’opportunité d’en méditer une ou deux supplémentaires. Ainsi, au chapitre 13, est enseigné le devoir des sujets, et en même temps les magistrats sont instruits de leur devoir, et du fondement de leur autorité. 13.1-8 L’auteur inspiré ne perd jamais de vue son sujet, et il écrit avec un sens profond de la vérité et de l’importance de l’Évangile, comme un homme qui l’a clairement compris et dont le cœur et les affections sont de loin supérieurs à toutes les considérations temporelles.