Pr 31.31

du fruit de son travail. 16; 11.30; Ps 128.2; Mt 7.16, 20; Rm 6.21, 22; Ph 4.17 et qu’aux portes. Mc 14.7-9; Ac 9.39; Rm 16.1-4, 6, 12; 1Tm 5.25; Hé 6.10; Ap 14.13

REMARQUES DE CONCLUSION SUR LE LIVRE DES PROVERBES

De tous temps, depuis la plus haute antiquité, la sagesse a choisi de comprimer et communiquer ses leçons en phrases courtes, concises, écrites d’une façon poétique, facilement compréhensible et mémorisable. Ces phrases circulent en société, selon d’utiles principes, pour être rappelées lorsque l’occasion s’en ressent. En réalité, ces maximes courtes, mais qui comprennent beaucoup d’enseignements en peu de mots, et qui sont l’évidence même, sont admirablement adaptées pour orienter la conduite à tenir, sans surcharger la mémoire ou creuser l’esprit par des raisonnements abstraits. Et ainsi il y a dans tous les pays, dans toutes les langues, de vieux proverbes qui ont une grande autorité sur les opinions, les actions des peuples. Mais beaucoup de ces maximes ne sont pas fondées sur la pensée divine, et elles résultent souvent de la prudence humaine, ou alors sont imaginées pour imposer un jugement pouvant tromper ceux qui les suivent. Mais les proverbes de ce livre sont bien plus anciens que la plupart de ceux qui existent dans le monde, et ils surpassent tous les dires des anciens sages. Ils ont reçu la signature divine, et sont des règles infaillibles pour diriger notre conduite dans chaque circonstance de notre vie humaine. Ils sont si bien fondés sur les principes de la nature humaine, et si bien adaptés aux intérêts de l’homme, qu’ils sont en accord avec toutes les générations, toutes les conditions, tous les rangs sociaux, qui sont pourtant si divers. Les rois et leurs sujets, le riche et le pauvre, le sage et l’insensé, les vieux et les jeunes, les pères et les mères, les maris et leurs femmes, les fils et les filles, les maîtres et les serviteurs, peuvent y apprendre leurs devoirs respectifs, et y trouver des instructions pour leur conduite en toute circonstance. Ces maximes sont développées d’une façon claire, abondante, expressive, de manières si diverses que chacun peut y choisir ce qui lui semble le meilleur. Le sage est non seulement celui qui a de grandes habitudes de sagesse, mais c’est surtout celui qui progresse dans cette sagesse. L’homme qui l’aime, qui la désire, et qui l’écoute, celui qui méditera en lisant ce livre, apprendra à retenir sa langue, à fermer son œil cupide. Il chassera la paresse, tous ses désirs absurdes, enseignera la prudence, relèvera le courage des hommes, et recherchera la tempérance et la chasteté d’une manière semblable à de la vénération.