Nb 29.35

le huitième jour. Ce jour est considéré comme une fête distincte, le plus important. Ce jour là, seulement la moitié des béliers et des agneaux sont offerts, avec seulement un taureau. Lors de cette fête il est dit que l’eau coulait du réservoir de Siloé, et arrivait, mélangée à du vin sur le sacrifice posé sur l’autel. Il en découlait de grandes expressions de joie, qui sont devenues proverbiales : « Celui qui n’a jamais vu les réjouissances lors de cette eau qui coule n’a jamais assisté à des réjouissances dans sa vie ». Les Juifs prétendent que le fondement de cette coutume se trouve dans le passage d’Ésaïe : « Vous puiserez de l’eau avec joie aux sources du salut ». (Ésaïe 12.3). Il est supposé que Jésus se réfère à cette cérémonie lorsqu’il dit, « le dernier jour, le grand jour de la fête » : « Si quelqu’un a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive. Celui qui croit en moi, des fleuves d’eau vive couleront de son sein, comme dit l’Écriture ». Ceci était un appel pour que le peuple abandonne ces cérémonies fastueuses pour rechercher le rafraîchissement de leurs esprits. Lv 23.36; Jn 7.37-39; Ap 7.9-17