Jc 5.20

celui qui ramènera. 19 sauvera une âme. Pr 11.30; Rm 11.14; 1Co 9.22; 1Tm 4.16; Phm 19 de la mort. 1.15; Pr 10.2; 11.4; Jn 5.24; Ap 20.6 et couvrira. Ps 32.1; Pr 10.12; 1P 4.8

REMARQUES DE CONCLUSION SUR L’EPITRE DE JACQUES.

Cette épître est généralement attribuée à Jacques, fils d’Alphée, le frère de Jacob, proche parent de notre Seigneur, appelé aussi Jacques le Mineur, probablement à cause de sa stature, ou parce qu’il était plus jeune que l’autre Jacques, le fils de Zébédée. Il est consigné dans l’histoire de l’Église, et le livre des Actes des Apôtres confirme le fait, que Jacques a résidé à Jérusalem, dirigeant les Églises de la ville et du voisinage jusqu’à la fin de sa vie, qui s’est terminé par son martyre vers l’année 62. Cette épître semble avoir été écrite peu de temps avant sa mort, et il est probable que les avertissements qu’il donne à ses concitoyens ont excité la rage de ses ennemis qui en sont venus à la persécution. C’est une épître dite « générale » car elle n’est pas adressée à une Église en particulier, mais à la nation juive dans sa dispersion. Jc 1.1 Son authenticité a été mise en doute pendant longtemps, mais à partir du début du second siècle elle fut citée, ou il y a été fait allusion, par Clément de Rome, Hermas, Ignace, et d’autres écrivains célèbres d’œuvres ecclésiastiques. L’exigence posée par cette sorte de lettre circulaire aux chrétiens est claire : il ne suffit pas de croire théoriquement à la Bonne Nouvelle de Jésus, il faut que la foi s’exprime dans un comportement particulier, car « la foi sans les actes est morte ». Jc 2.26