Gn 50.26

âgé de cent dix ans. {Ben meah weâiser shanim ;}«  le fils de cent et dix années » : la période de sa vie est personnifiée. 22; 47.9, 28; Jos 24.29 on l’embauma. 2, 3

REMARQUES DE CONCLUSION SUR LE LIVRE DE LA GENESE.

Ainsi se termine le Livre de la Genèse, le récit le plus ancien qui soit dans le monde. Il nous relate l’Histoire de deux magnifiques et prodigieux sujets : la Création et la Providence ; sur chacun de ces sujets, il ne présente pas seulement un résumé, mais un compte-rendu étonnamment minutieux et détaillé. C’est de ce Livre que tous les philosophes, astronomes, et historiens de l’antiquité ont pris leurs connaissances respectives. Toutes les améliorations modernes et les découvertes exactes réalisées dans des arts différents et les sciences, ont seulement servi à confirmer les faits détaillés par Moïse. Nous nous apercevons que tous les écrivains de l’antiquité ayant abordé ces sujets se sont approchés, ou éloignés de la vérité et des phénomènes naturels, selon qu’ils ont suivi ou se sont éloignés de l’histoire Mosaïque. Le fait important du déluge est confirmé complètement par les restes fossilisés que l’on retrouve en chaque endroit du globe terrestre. Ajoutons à ceci, que des traditions relatant le déluge ont été retrouvées parmi les Égyptiens, les Chinois, les Japonais, les Hindous, les Birmans. On en trouve aussi le récit chez les Goths et les Druides, les Mexicains, les Péruviens, les Brésiliens, les Indiens de l’Amérique du Nord, aux Iles Sandwich, et dans presque chaque nation. Mais la modification allégorique de ces récits a fortement déformé les traditions et les distingue de la simplicité pure de la narration Mosaïque. Finalement, sans cette histoire le monde serait dans les ténèbres les plus sombres, ne sachant ni d’où il est venu, ni où il va. Dans la première page un enfant peut en apprendre plus en une heure, que tous les philosophes du monde en ont appris sans ce récit en un millier d’années.