Ga 6.18

la grâce. Rm 16.20, 24; 2Co 13.13; 2Tm 4.22; Phm 25; Ap 22.21

REMARQUES DE CONCLUSION SUR L’EPITRE AUX GALATES.

Les Galates étaient des descendants des Gaulois qui avaient émigré de leur pays, et après une série de désastres avaient pris possession d’un large district d’Asie Mineure, qu’ils avaient appelé la Galatie. Ils sont mentionnés par les historiens comme étant un grand peuple, très vaillant, vivant à peu près nus, et n’ayant pour armes qu’un bouclier et une épée, mais qui attaquaient avec une impétuosité qui les rendait irrésistibles. Leur religion, avant leur conversion était largement fondée sur la superstition. Il est dit qu’ils adoraient la mère des dieux, sous le nom d’Adgistis, et qu’ils avaient offert des sacrifices humains avec leurs prisonniers de guerre. Bien qu’ils parlaient le Grec, la langue commune à tous les habitants d’Asie Mineure, ils ont gardé leur langue d’origine, le gaulois, jusqu’au cinquième siècle. Le christianisme semble avoir été implanté dans ces régions par Paul lui-même. 1.6; 4.13 Il a visité les Églises de ces contrées au moins deux fois. Ac 16.6; 18.23 Il est évident que cette épître leur a été adressée très tôt après qu’ils aient reçu l’Évangile, car Paul se plaint de la promptitude de l’apostasie à sa doctrine. 1.6 Comme ici il ne fait pas mention de son second voyage dans le pays, il a été supposé, avec beaucoup de probabilités, que cela fut écrit très tôt après le premier voyage donc vers l’année 52 ou 53. Il apparaît qu’aussitôt que l’apôtre les ait laissés, quelques enseignants se sont introduits dans les Églises, déviant du véritable Évangile pour revenir à observer le cérémonial, et l’effort à la propre justice. C’est dans le but de s’opposer à ce faux évangile que Paul s’adresse aux Galates et qu’après avoir salué les Églises de Galatie et établi sa fonction apostolique contre les attaques des faux docteurs, il leur reproche d’avoir quitté cet Évangile qu’il leur avait prêché, et confirmé par le don du Saint-Esprit. Il prouve que la justification ne vient que de la foi, et non par les actions de la loi, par l’exemple d’Abraham, le témoignage de l’Écriture, la malédiction de la loi, la rédemption de Christ, et l’alliance d’Abraham, que la loi ne peut annuler. Il montre l’utilisation de la loi en liaison avec l’alliance de la grâce, et expose que tous les croyants sont délivrés de la loi, et sont la postérité spirituelle d’Abraham par la foi en Christ. Il illustre cette déduction par le traitement de l’Église Juive par Dieu, qu’il met sous la loi, comme l’image d’un mineur qui est mis sous tutelle. Paul montre la faiblesse et la folie des Galates qui se soumettent à la loi, et qui en acceptant la circoncision sont soumis à toute la loi, au mépris des bienfaits de la grâce. Paul leur donne diverses instructions et exhortations pour leur conduite chrétienne, et en particulier en ce qui concerne l’utilisation de leur liberté. En conclusion il y a un bref sommaire des thèmes qui ont été discutés et un appel à la grâce de Christ.