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Commentaire concis de Matthew Henry
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Le combat d’Amalek, les prières de Moïse (versets 8-16)

Le peuple d’Israël, pour se défendre, a combattu contre Amalek. Dieu a donné toutes les capacités nécessaires à Son peuple, pour combattre ; il en va de même aujourd’hui, où chacun est appelé à contribuer à différents services, pour le bien de l’église. Josué combattait ; Moïse, quant à lui priait : deux ministères au sein d’Israël. La verge était dressée, telle une bannière, pour encourager les soldats. Elle était aussi dirigée vers Dieu, pour qu’Il entende l’appel d’Israël. Moïse était fatigué. Le plus vigoureux des bras tendus finit toujours par fléchir, au bout d’un moment ; seule la main de Dieu est capable de tenir et de rester bien tendue. Nous ne pensons pas que les mains de Josué fussent pesantes, lors du combat, mais celles de Moïse devaient l’être, quand il priait ; plus un service spirituel est actif, plus nous sommes enclins à faillir et à ne pas l’accomplir correctement. Pour convaincre Israël de l’efficacité des mains « spirituelles » de Moïse, qui auparavant, exerçaient la discipline du camp, il fallait montrer qu’elles étaient plus efficaces que ses propres mains physiques, que sa verge était plus active que son épée : l’avantage sur l’adversaire était directement lié à la position des bras du patriarche. La cause de l’église est plus ou moins victorieuse, selon la vigueur de la foi de ses membres, selon la ferveur de leurs prières. Moïse, l’homme de Dieu, est heureux d’avoir ainsi ses bras soutenus. Nous ne devrions pas avoir honte de demander de l’aide aux autres ni d’ailleurs, de leur offrir la nôtre. Les bras de Moïse, ainsi dressés, devaient rester dans cette position jusqu’au coucher du soleil.

Ce fut un grand encouragement pour le peuple, de voir Josué les précéder sur-le-champ de bataille, tout en apercevant Moïse, au-dessus d’eux, sur la colline. Christ représente ces deux hommes à la foi : Il est notre Josué, le Capitaine de notre salut, qui monte au combat, mais également notre Moïse, qui vit éternellement, faisant des intercessions au ciel, pour que notre foi ne défaille pas. Les armes dressées contre Israël, le peuple de Dieu, ne pouvaient résister bien longtemps et devaient tôt ou tard être anéanties. Moïse devait faire le récit de ces événements : tout ce qu’Amalek avait fait contre Israël et à quel point il éprouvait une haine amère contre les Hébreux ; le patriarche devait aussi décrire la fin du combat : la cruelle défaite d’Amalek ; ces faits ne devaient pas être oubliés. Tout ce que Dieu a accompli pour Israël : sauver Son peuple de l’emprise d’Amalek. Le patriarche devait écrire tout cela : Amalek devait finir complètement ruiné et dépouillé.

Cette destruction d’Amalek est une image typique de la destruction de tous les ennemis de Christ et de son Royaume.

CMH

About Commentaire concis de Matthew Henry

Né en Angleterre en 1662, Matthew Henry était un pasteur presbytérien puritain, refusant de se soumettre à la doctrine de l’Église anglicane. Son nom est resté dans la postérité grâce à ses commentaires bibliques de l’Ancien et du Nouveau Testament, qui ont une portée exégétique (mieux connaître la Bible), mais surtout méditative (pour mieux être dévoué à Dieu).
Il a ainsi rédigé des commentaires concis de toute la Bible, dans le but d’en expliquer le principal à son lecteur. De la Genèse à l’Apocalypse, il essaie par cette manière de donner un regard exhaustif sur chaque verset de manière courte mais complète. Très utile lorsque l’on doit préparer une étude biblique sérieuse et approfondie en peu de temps !

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