Esd 10.44

des femmes étrangères. Pr 2.16; 5.3, 20 et plusieurs. Cette observation était probablement destinée à montrer que seulement un petit nombre d’entre eux avait eu des enfants, et également avec quelle rigueur la loi fut mise à exécution.

REMARQUES DE CONCLUSION SUR LE LIVRE D’ESDRAS.

Ce livre détaille les événements d’une période très intéressante de l’Histoire Sacrée, lorsque selon le décret de la providence les Juifs ont été libérés de leur captivité, au bout de 70 ans, et qu’ils sont revenus sur la terre de leurs pères. Ce livre nous montre comment la divine bonté est accomplie dans les desseins de la grâce, et comment certains hommes sont utilisés dans ce but. Esdras était sans aucun doute le principal agent de cette œuvre ardue ; son zèle, sa piété, son savoir, et sa discrétion apparaissent ici clairement et nous obligent à la plus grande admiration. Descendant de Seraja, en droite ligne d’Aaron, il semble avoir réuni toutes les conditions d’un parfait chef d’état, avec des fonctions à caractère sacerdotal. Il semble avoir particulièrement étudié les Écritures Sacrées pendant la captivité, et peut-être qu’assisté de Néhémie il a pu corriger des erreurs de transcription. Il a rassemblé tous les livres qui constituaient les Écritures Sacrées, en a déterminé l’ordre, et a fixé le canon des Écritures pour cette époque. Il a même fait quelques ajouts, sous l’inspiration du Saint-Esprit, lorsque cela apparaissait nécessaire à la compréhension, remplaçant quelques noms de lieux anciens par leur équivalent de l’époque. Il a également transcrit toutes les Écritures en caractères Chaldéens. Il est dit qu’il a vécu jusqu’à l’âge de 120 ans, et qu’il fut enterré à Jérusalem, bien que les Juifs croient qu’il est mort en Perse. Bien que n’ayant pas le style d’un prophète, il a écrit sous l’inspiration du Saint-Esprit, et l’autorité de son livre n’a jamais été discutée.