Am 9.15

ils ne seront plus. Comme les Juifs, après leur retour de Babylone furent chassés de leur pays par les Romains, cette prophétie ne peut se référer qu’à une future conversion et restauration, et à la sécurité et à la paix de l’Église. Es 60.21; Jr 24.6; 32.41; Ez 34.28; 37.25; Jl 3.20; Mi 4.4

REMARQUES DE CONCLUSION SUR LE LIVRE D’AMOS.

Vers 760 av. J.-C., Amos arrive de son village de Tekoa, du royaume de Juda, à Béthel, principal sanctuaire du royaume d’Israël. C’est aussitôt un coup de tonnerre dans le ciel bleu. Alors que le royaume d’Israël sous le règne de Jéroboam II profite du répit que lui laisse son cousin syrien, et jouit d’une prospérité toute neuve, Amos annonce brutalement la fin du peuple élu. Dans le royaume, la religion se porte pourtant bien. Mais Dieu a institué un droit, et ce droit est constamment piétiné par les plus forts, et Dieu apparaît alors comme le défenseur intraitable du droit des faibles. Amos raconte pourquoi il a dû se faire porteur d’un message aussi radical (Chapitres 7-9) ce qui lui vaut d’être expulsé d’Israël. Son sort nous fait penser à celui qui sera réservé à Jésus, messager lui aussi d’une subversion, non violente il est vrai, mais combien plus radicale que celle annoncée par Amos.