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Sélah (rocher, petra), ville édomite, située au midi de la vallée du Sel ; le roi Amatsia la conquit (2R 14.7), mais plus tard il paraît que les Moabites s’en emparèrent à leur tour (Es 16.1). Elle est bien connue sous le nom de Pétra, comme capitale des Nabathéens, dans l’Arabie Pétrée. Elle est située à 40 lieues de Jérusalem, dans une petite vallée, fertile, bien arrosée, et entourée de rochers escarpés. Sa position était aussi avantageuse au point de vue militaire que sous le rapport du commerce : deux routes principales s’y croisaient, et la ville renfermait des dépôts considérables à l’usage des caravanes, et les trésors d’or et d’argent qu’elles y déposaient en échange de leurs marchandises. Les rocs infranchissables qui l’entouraient en faisaient une place forte, et le désert qui séparait Pétra de la Judée en rendait, de ce côté du moins, l’abord presque impossible pour une armée. Pendant la période romaine Pétra fut une résidence royale ; elle fut en particulier la demeure d’Arétas, roi de l’Arabie Pétrée. Trajan la soumit, ainsi que la contrée environnante, et Adrien paraît, d’après quelques médailles, l’avoir honorée de son nom. Burckhardt a retrouvé ses ruines dans le Wady Mousa, à deux journées nord-est d’Akaba. Un passage très étroit, arrosé d’un ruisseau qui coule entre des rochers de 80 pieds de hauteur, semés de tombeaux et de monuments, conduit, à l’ouest, dans une plaine qui va en s’élargissant, et où l’on trouve les ruines nombreuses et imposantes de l’ancienne Pétra ; à l’ouest et au nord, des rochers à pic semblent les protecteurs naturels de cette solitude ; deux cents hommes pourraient défendre, à l’est, le passage qui conduisait dans la ville.
Sélah (psaume) (l’orthographe de ce nom n’est pas la même en hébreu que celle du nom qui précède). Terme hébreu qui se rencontre soixante-treize fois dans les Psaumes, et trois fois dans Habacuc. Les anciens interprètes, les Septante, Théodotion, le traduisent par pause. De Wette et Winer pensent qu’il indiquait un changement de mesure, ou la répétition de l’air sur un ton plus élevé, da capo (Suidas, Hesychius). D’autres, et quelques-unes des plus anciennes versions, Aquila, Symmaque, le Targ. de Jonathan, traduisent, mais sans justifier étymologiquement leur traduction, par : toujours, éternellement, aux siècles des siècles. Il est difficile de se décider lorsqu’on a perdu tous les éléments d’une décision, la connaissance des secrets de la langue et celle de la musique hébraïque. Herder n’éprouve aucun embarras : le mot sélah, dit-il, ne saurait être ni une pause, ni un signe de répétition, mais un avertissement pour changer de ton, changement qui se manifestait par une augmentation de force, ou par le passage d’un mouvement, d’un mode, à un autre mouvement, à un autre mode. (Les Orientaux aiment encore aujourd’hui une musique monotone que les Européens trouvent triste, et qui, à certains passages des paroles, change tout à coup de mesure et de mode. Le mot sélah indiquerait ces brusques variations).
Quand le contenu ou l’expression du chant se modifiait, on se servait sans doute de ce signe pour avertir le musicien qu’à cette place, il fallait varier la mélodie, qui n’était jamais définitivement arrêtée. Cette opinion paraît d’autant plus fondée que le mot sélah se trouve souvent dans les chants passionnés, et jamais dans les psaumes didactiques. Quand il se trouvait à la fin d’un psaume, c’était pour avertir qu’il fallait y en ajouter un autre, car il est certain qu’on aimait ces sortes d’additions et d’enchaînements. Cette opinion qui est aussi, plus ou moins, celle d’Ewald, a été combattue par Gesenius au point de vue de la langue, et par Hengstenberg quant au sens. L’étymologie la plus simple et la plus naturelle de ce mot se trouve dans le verbe syriaque shala, qui a aussi, en hébreu, la signification de reposer ; sélah serait alors ou un substantif, repos, pause, ou un impératif, arrête, repose-toi. Cette pause, se rapportant aux paroles, était en même temps un signe musical, parce que la musique s’accordant avec les paroles doit s’arrêter, et rester, en quelque sorte, suspendue, là où le sens de la phrase fixe l’esprit, provoque la méditation, et demande un moment de repos. L’examen des différents passages où sélah est employé, rend cette explication très vraisemblable, et nous l’adoptons comme la plus probable et la mieux justifiée de toutes les hypothèses et opinions produites jusqu’ici.
Sélah (personne), fils d’Arpacsad et petit-fils de Sem (Gn 10.24). Inconnu.
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About Dictionnaire de la Bible ou concordance raisonnée des Saintes ÉcrituresLa plupart des travaux de M. BOST de 1849 sont encore utiles aujourd’hui pour étudier la Bible. Les Éditions Clé ne sont pas nécessairement d’accord avec toutes les interprétations et toute la théologie de Bost. Cependant, nous sommes convaincus de la valeur générale de l’ouvrage de Bost et nous prions pour qu’il aide l’étudiant sérieux à mieux comprendre et à mieux appliquer les choses profondes de Dieu que nous révèle la Bible. Certaines observations (comparaison avec le franc, statistiques…) ne sont plus d’actualité. Elles permettent de se faire une idée de la compréhension des écritures à cette époque de la rédaction du dictionnaire. Nous avons retiré quelques remarques qui n’étaient pas choquantes dans le contexte de l’époque mais qui pourraient l’être aujourd’hui. Nous avons modernisé parfois le vocabulaire et les conjugaisons des verbes, fusionné les suppléments et aussi amélioré la présentation du texte et des références bibliques. |
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