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Création. Acte du Dieu éternel et tout puissant, par lequel il appelle à l’existence des choses visibles et invisibles, matérielles ou spirituelles (Ap 4.11 ; Ps 148.5 et suivants). Ce mot s’entend aussi, par extension, de l’univers, de l’ensemble des choses créées ; mais nous n’avons à le considérer ici que dans le premier de ces deux sens, c’est-à-dire comme acte créatif. L’homme, être borné et déchu, ne peut pénétrer les conseils mystérieux de l’Éternel, et découvrir par lui-même la date, le mode, ni les raisons de la formation de l’univers (Job 11.7, 8). Et si quelque téméraire se permet dans son orgueil de disserter sur ces choses d’une manière contraire à la Bible, ou cherche à découvrir ce qu’il a plu à Dieu de nous cacher, l’Éternel lui-même confond son audace et le fait rentrer dans la poussière (Job 38).
Mais si par nous-mêmes nous ne pouvons découvrir les choses cachées de Dieu, nous pouvons et devons chercher à connaître ce qu’il lui a plu de nous en révéler. Pour cela nous avons deux sources d’instruction à étudier : la Bible et la nature. « Les œuvres de Dieu et la parole de Dieu sont les deux portes du temple de la vérité ; comme elles proviennent d’un même auteur souverainement sage et tout-puissant, il est impossible qu’il y ait entre elles aucune contradiction ; mais elles doivent, pour ceux qui les comprennent dans leur vrai sens, s’expliquer et se confirmer réciproquement, quoique d’une manière et par des voies différentes » (Gaede, professeur d’histoire naturelle à Liège). Et de même que les œuvres visibles de la création de Dieu nous sont données pour nous apprendre à connaître ses perfections invisibles (Rm 1.20), ainsi, c’est en prenant la Bible pour guide que nous devons étudier cette création visible et les œuvres merveilleuses de l’Éternel ; sans cela nous sommes exposés à tomber dans les systèmes les plus faux et les plus absurdes, comme il est déjà arrivé à plusieurs savants, auxquels on peut bien appliquer le reproche que Jésus adressait aux Juifs : « Vous êtes dans l’erreur parce que vous n’entendez pas les Écritures ni quelle est la puissance de Dieu » (Mt 22.29).
Il est une science en particulier, qui résume à elle seule presque toutes les sciences naturelles, et qui, quoiqu’elle n’existe que depuis peu d’années, remonte par ses découvertes jusqu’aux premiers âges du monde ; une science remplie d’attrait pour ceux qui en ont fait l’objet de leurs études, et qui plus que toute autre peut-être, a conduit à des résultats erronés et anti-scripturaires, ceux qui n’étaient pas soutenus par une foi ferme à la parole de Dieu. Nous voulons parler de la géologie, dont l’incrédulité a si souvent essayé de se faire une arme contre la Bible. Mais à mesure qu’elle a été mieux étudiée, et que les faits et les monuments qu’elle présente ont été examinés de plus près, l’on a reconnu que loin d’ébranler en aucune manière l’autorité de la Bible, elle n’a fait que confirmer le récit de Moïse d’une manière frappante et inattendue. C’est ainsi que les calculs remarquables du célèbre Cuvier pour connaître l’âge du monde et l’époque du déluge, ont offert un résultat qui coïncide exactement avec la Genèse (Cuvier, Discours sur les révolutions de la surface du globe).
— Mais cette science est encore dans son enfance, et s’il nous est permis de donner un conseil, nous voudrions engager ceux de nos lecteurs qui auraient à s’en occuper, premièrement à n’étudier la géologie qu’avec humilité et respect, en pensant que la nature est comme la Bible, mais pas plus que la Bible, le livre de Dieu ; ensuite à ne pas s’effrayer, ni se laisser ébranler dans leur foi, par des découvertes futures qui sembleraient en contradiction avec la révélation écrite, ou avec des systèmes cosmogoniques proposés même par des hommes pieux. Il ne peut, nous le répétons, y avoir contradiction réelle, et l’on trouvera toujours que lorsqu’il y en aurait une apparente, cela vient de ce que nous n’avons pas compris l’un ou l’autre de ces livres ; mais la vérité est une, et le Dieu fort est vérité (Dt 32.4).
Après ces remarques préliminaires, l’on nous comprendra lorsque nous dirons que ce n’est qu’avec crainte et tremblement que nous osons hasarder quelques explications sur l’œuvre de la création, telle qu’elle est rapportée dans le premier chapitre de la Genèse, car ce sont là les choses difficiles et mystérieuses de l’Éternel, et connaissant à peine « les bords de ses voies » (Job 26.14), nous craignons, nous aussi, « d’obscurcir son conseil par des paroles sans science ».
« Dieu créa au commencement le ciel et la terre » (Gn 1.1). — La signification propre du mot créer est : tirer du néant, faire une chose de rien. C’est pourquoi les traducteurs de la Bible s’en sont servis pour rendre le mot hébreu bara qui n’a pas tout à fait la même portée ; mais la langue hébraïque n’en possédant point d’autre qui pût indiquer exactement l’acte par lequel Dieu produit une chose, sans la former d’une substance déjà existante, les écrivains sacrés ont dû employer ce mot bara, qui signifie proprement former, mettre en ordre (Calmet), mais dont la racine primitive semble plutôt contenir le sens de séparer (Simonis, Lex. Hebr.). C’est peut-être à cette idée que correspond l’expression française : Dieu débrouilla le chaos. En effet, nous voyons que l’œuvre des trois premiers jours, dans le récit de Moïse, est en grande partie une œuvre de séparation : Dieu sépare la lumière d’avec les ténèbres, il sépare les eaux supérieures des eaux inférieures, il sépare la terre sèche d’avec la mer, il sépare le jour d’avec la nuit. Et lorsque Moïse emploie le mot créer, cela ne signifie point toujours tirer une chose du néant, mais souvent tirer une chose d’une autre substance pour lui donner une forme nouvelle ; ainsi, par exemple, Dieu crée l’homme à son image (Gn 1.27) et cependant il le tire de la poussière de la terre (Gn 2.7). Malgré cette double interprétation dont le mot bara est susceptible, nous savons positivement que la matière n’a pas toujours existé, qu’elle a eu une origine, car l’Esprit-Saint nous le déclare, soit (Gn 1.1) en nous disant que les cieux et la terre ont eu un commencement (Gn 2.4), soit dans le commentaire qui nous en est donné ailleurs par le même Esprit (Hé 11.3 ; Ps 33.9). Et la sagesse de Dieu qui est la même chose que sa parole éternelle, le verbe incréé qui était au commencement avec Dieu et qui était Dieu, nous parle d’un temps antérieur à l’existence de notre globe, où elle était ses délices « lorsqu’il agençait les cieux et qu’il traçait le cercle au-dessus des abîmes, lorsqu’il n’avait point encore fait la terre, ni le commencement de la poussière du monde » (Pr 8.22-30).
« C’est donc le contexte », dit un savant professeur anglais, le docteur Pusey (Pusey, Buckland Bridgewater Treatise, volume I, page 22) « qui doit décider du sens du mot bara, et nous indiquer s’il faut le traduire par : tirer du néant, ou par : donner une nouvelle forme à une substance qui existait déjà ».
« Quoique Moïse se serve, en parlant des œuvres de Dieu, tantôt du mot bara, tantôt du mot hazah (il fit), il paraît cependant que la première de ces expressions a une énergie particulière, et ne peut s’employer que pour décrire l’action de Dieu, tandis que la seconde peut s’appliquer aussi à l’action des hommes.
« Après avoir soigneusement comparé un grand nombre de passages (Es 43.1, 15 ; Nb 16.30 ; Ps 104.30 et suivants), et avoir fait une étude attentive de ce sujet, je suis arrivé à cette conclusion, que les mots créer et faire, employés en parlant de Dieu, sont synonymes, avec cette différence que la première de ces expressions est la plus forte des deux, quoique Moïse semble quelquefois les employer indifféremment. Ainsi (Gn 1.21) Dieu créa les grands poissons ; (Gn 1.25) Dieu fit les bêtes de la terre ; (Gn 1.26) faisons l’homme à notre image ; (Gn 1.27) Dieu créa donc l’homme.
M. de Rougemont (F. de Rougemont, Fragments d’une Histoire de la terre, page 113) voit quelque chose de plus dans la manière dont Moïse se sert de ces mots ; il dit que créer signifie former un type nouveau, tandis que faire est restreint au développement d’un type déjà existant. Ainsi, dit-il, Dieu crée l’animal, l’homme (Gn 1.20-27) ; mais une fois les animaux aquatiques existants, il ne crée pas les animaux terrestres, Il les fait ».
Nous ne prétendons pas décider quelle peut être la valeur de cette observation, mais nous croyons devoir ajouter en développement de l’idée de cet auteur, que les eaux et les airs contenant parmi leurs habitants des créatures qui appartiennent aux quatre grands embranchements du règne animal, les types existaient tous avant la formation des animaux terrestres, qui n’étaient pour ainsi dire qu’un développement de ceux qui avaient été créés le cinquième jour ; tandis que l’homme étant non seulement un animal plus parfait que les autres par les organes dont il était doué, mais encore le seul habitant de la terre auquel Dieu eût donné une âme de la même nature que l’Essence divine, pouvait bien être considéré, quant à son corps, comme un développement d’un type antérieur, mais quant à cette âme vivante, faite à l’image de Dieu, c’était bien réellement comme une création nouvelle ; ce qui expliquerait pourquoi la Genèse se sert des deux expressions faire et créer, quand il s’agit de l’homme.
« Ce qui est bien plus important pour l’interprétation du premier chapitre de la Genèse, c’est de savoir si les deux premiers versets contiennent une espèce d’introduction, un simple résumé de ce qui va être dit plus en détail dans le reste du chapitre, ou s’ils sont l’expression d’un acte de création distinct de ceux dont il est parlé dans les versets suivants.
« Cette dernière interprétation paraît être la véritable comme la plus naturelle. En effet, nous n’avons dans la Bible aucun autre récit d’une création primitive, et de plus il semble que le deuxième verset soit une description de la matière créée, avant l’arrangement qui en allait être fait en six jours ; ainsi la création du commencement doit être distinguée de la création des six jours ; d’autant plus que le récit de ce qui s’est passé dans chacun de ces jours est précédé de la déclaration que « Dieu dit », ou voulut l’événement qui suit immédiatement ; par conséquent il semble que la création du premier jour doit avoir commencé lorsque ces mots : « Et Dieu dit », sont employés pour la première fois, c’est-à-dire pour la création de la lumière. De même, si c’est bien là le commencement de l’œuvre des six jours, il est clair que cette création ne fait que donner une nouvelle forme, un nouvel arrangement, et pour ainsi dire, meubler d’une manière nouvelle un monde qui existait déjà, car nulle part dans le récit des six jours il ne nous est dit que Dieu fit, ou créa l’eau, ni la terre, ni les ténèbres, choses déjà existantes (résultat d’une création précédente), les quelles il ne fait, dans les premiers jours, que séparer les unes des autres et les mettre dans un ordre nouveau. » (Buckland’s I, 22).
Nous croyons donc que le verset 1 (Gn 1.1) nous parle d’une création primitive des choses matérielles, sans en indiquer l’époque qu’il ne nous importe probablement pas de savoir. Ceci n’est point une opinion nouvelle ; c’est celle de plusieurs pères de l’Église (voir Pétavius, Dogm. Theol., tome III. De opificio sex Dierum, Lib. 1. Cap. 1, § 8, et cap. 11, § 4-8). Les uns voyaient dans les deux premiers versets de la Genèse le récit de la création d’un monde primitif ; d’autres, comme saint Augustin, Théodoret, y voyaient la première formation de la matière ; d’autres, celle des éléments ; d’autres croient que les cieux dont il est question au verset 1 (Gn 1.1), sont, non le ciel atmosphérique de notre terre qui ne fut créé que le deuxième jour, mais ce qui est appelé ailleurs les cieux des cieux.
Nous voyons, en effet, que quoique la Genèse emploie le même mot Shamayim pour désigner ces deux choses, la Bible les distingue ailleurs (Né 9, 6).
La racine du mot hébreu qui signifie ciel, étant le prétérit inusité shamah, être élevé, le mot shamayim signifierait les hauteurs, ou les espaces élevés, et shemé hasshamayim (les cieux des cieux), seraient les espaces infiniment élevés, ou l’immensité avec tout ce qu’elle contient, et par conséquent cette multitude innombrable d’étoiles ou de mondes, qui feraient ainsi partie de la première création, indiquée (Gn 1.1), et que le verset 16 (Gn 1.16) ne fait que rappeler en passant, en parlant du moment où le soleil devint lumineux pour la terre.
Le fameux passage de saint Pierre (2P 3.5-13) qui résume en quelques mots les destinées de notre planète, autorise la différente interprétation du mot cieux dans les versets 1 et 8, et montre que le ciel du deuxième jour, c’est-à-dire l’atmosphère, suit le sort de notre globe et de ses révolutions. Il est évident, en effet, que les cieux antédiluviens qui ont été détruits, ne comprenaient pas les astres, car alors le soleil, la lune, et les étoiles qui existaient avant le déluge auraient aussi péri ; la future destruction par le feu, des cieux et de la terre d’à présent, n’est donc point non plus une catastrophe qui doive envelopper tout l’univers, mais seulement une grande révolution qui doit changer l’état et l’apparence de notre globe ; un feu purifiant qui le nettoiera de sa souillure comme l’or fondu dans le creuset est dégagé par le feu des matières impures qui le ternissent ; révolution après laquelle le monde et ses habitants seront rétablis dans l’état de pureté et d’innocence, d’où le péché d’Adam les avait fait déchoir.
L’interprétation que nous venons de donner du verset 1 semble confirmée aussi par l’expression remarquable qui termine le verset 3 du deuxième chapitre : « Dieu se reposa de toute l’œuvre qu’il avait créée pour être faite ». — Ne semble-t-il pas que ce passage est un de ceux dans lesquels le Tout-Puissant soulève à nos yeux un coin du voile qui nous cache la profondeur de ses conseils ? Ne semble-t-il pas nous dire qu’il avait de longue main préparé une demeure aux hommes, qu’il avait créé cette terre dans les jours d’autrefois pour être faite, c’est-à-dire pour être façonnée plus tard, de manière à ce qu’elle pût être habitée par des créatures dans lesquelles il voulait mettre son plaisir ? (Pr 8.31).
Il a fait toutes ces choses par degrés, ajoutant une bonne chose à une autre bonne chose, jusqu’à ce qu’il juge que tout était très bon (Gn 1.31), afin d’y rendre heureux des êtres formés à son image, à qui il voulait remettre la domination sur toutes les merveilles qu’il venait d’appeler à l’existence.
Quand il ne nous resterait d’autre partie de la révélation que les premiers chapitres de la Genèse, n’aurions-nous pas là une preuve éclatante de la bonté infinie de notre Créateur et du soin paternel que sa Providence prend des hommes ? Oui, cet Être tout puissant qui s’occupait de notre bonheur, tant de siècles avant l’existence de notre race, ne peut pas nous avoir délaissés, et si le mal est entré dans le monde, et a gâté cette terre très bonne où Dieu avait placé Adam, soyons sûrs que celui qui a mis tant de soin à nous former pour le bonheur, aura aussi mis à notre portée un remède à nos maux, un moyen de relèvement après notre chute, un sauveur enfin assez puissant pour empêcher que cette terre et ses habitants qui étaient sortis très bons de la main de Dieu, ne continuent à être entraînés à jamais dans le chemin du mal.
Mais pour cela, il faut qu’une création nouvelle s’opère en nous, et que cette parole divine par qui et pour qui toutes choses ont été faites, renouvelle en nous l’image de Dieu que le péché a détruite (1Co 15.47, 49 ; 2Co 5.17 ; Ep 4.24).
Verset 2 : « Et la terre était sans forme et vide ; les ténèbres étaient sur la face de l’abîme, et l’Esprit de Dieu se mouvait sur les eaux. » — Le mot abîme semble être synonyme des eaux sur lesquelles se mouvait l’Esprit de Dieu (Job 38.30 ; Ps 42.8 ; Ps 104.6 ; Jon 2.6 et suivants).
Si le verset 1 se rapporte à la première création de toutes choses, dont rien ne peut nous faire même deviner l’époque, il se peut que des millions d’années se soient écoulées entre ce moment et la création de la lumière sur notre terre (Dans la Bible de Luther, imprimée à Wittenberg, en 1557, on trouve le chiffre 1, marqué en tête du verset 3, comme étant le commencement de l’histoire de la création. Dans d’anciennes éditions anglaises où la division en versets n’était pas encore adoptée, il y a un double interligne entre les versets 2 et 3. Pusey).
Le verset 2 décrit l’état du globe immédiatement avant le commencement du premier des six jours, c’est-à-dire sur le soir du premier jour ; car, suivant la computation mosaïque, chaque jour commence avec le soir, et dure jusqu’au soir du jour suivant. Le premier jour serait donc la fin de la période indéfinie de la première existence du monde. Dans ce verset 2 il est fait une mention spéciale de la terre et des eaux comme existant déjà, mais enveloppées de ténèbres. Les mots thohou vabohou décrivent cet état de confusion et de vacuité que les Grecs représentent par le mot Chaos. Ils sont encore employés dans le même sens (Es 34.11 ; Ps 107.40).
Le mot vide, de nos traductions françaises, ne rend pas très bien la signification, car il donne l’idée d’un corps creux, tandis qu’ici il faudrait exprimer un vide extérieur la terre était vide d’habitants, vide de parure, aride et dépouillée. D’où provenait cet état chaotique ? Était-ce ainsi que la terre était sortie des mains du Créateur ? Étaient-ce les ruines d’un monde antérieur ? Nous l’ignorons. Peut-être Dieu avait-il dit d’un ordre de choses plus ancien ce qu’il dit plus tard du monde moderne, par la bouche de son prophète (Jr 4.23 et suivants) : « La terre sera dans le deuil, les cieux seront noirs au-dessus… j’ai regardé la terre, et voici, elle est sans forme et vide », etc.
Ne semble-t-il pas que l’Esprit-Saint ait voulu nous représenter par ces paroles une effrayante révolution de notre globe dont le chaos aurait été le résultat ? S’il était permis de traduire en langage non inspiré les paroles de l’écrivain sacré, nous croirions pouvoir paraphraser ainsi les premiers versets de la Genèse :
« Toutes les choses que nous voyons et dont nous pouvons connaître l’existence, soit sur la terre que nous habitons, soit au-delà, doivent leur être à un Dieu souverainement bon, sage et puissant, qui a fait sortir la matière du néant, dans des temps infiniment reculés et dont la date nous est inconnue. Ce Dieu tout bon jugea à propos de créer une race d’êtres intelligents auxquels il donna le nom d’hommes, et voulant leur préparer une demeure, il choisit pour cela un de ces globes qu’il avait faits pour se mouvoir dans l’espace, et qui était alors inculte et désert, recouvert de liquide et d’obscurité. Le moment où l’Esprit de Dieu s’en rapprocha et plana, pour ainsi dire, à sa surface, pour y faire pénétrer l’ordre et la vie, fut pour le globe le commencement d’une création nouvelle qui devait avoir six degrés, ou se faire en six époques de progrès successifs.
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About Dictionnaire de la Bible ou concordance raisonnée des Saintes ÉcrituresLa plupart des travaux de M. BOST de 1849 sont encore utiles aujourd’hui pour étudier la Bible. Les Éditions Clé ne sont pas nécessairement d’accord avec toutes les interprétations et toute la théologie de Bost. Cependant, nous sommes convaincus de la valeur générale de l’ouvrage de Bost et nous prions pour qu’il aide l’étudiant sérieux à mieux comprendre et à mieux appliquer les choses profondes de Dieu que nous révèle la Bible. Certaines observations (comparaison avec le franc, statistiques…) ne sont plus d’actualité. Elles permettent de se faire une idée de la compréhension des écritures à cette époque de la rédaction du dictionnaire. Nous avons retiré quelques remarques qui n’étaient pas choquantes dans le contexte de l’époque mais qui pourraient l’être aujourd’hui. Nous avons modernisé parfois le vocabulaire et les conjugaisons des verbes, fusionné les suppléments et aussi amélioré la présentation du texte et des références bibliques. |
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