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Coré.
1. Un des descendants d’Ésaü (Gn 36.16), nommé Korah dans nos versions, quoique son nom s’écrive dans le texte hébreu de la même manière que celui de Coré le lévite.
2. Coré, fils de Jitshar, fils de Kéath, fils de Lévi (Ex 6.21), cousin de Moïse, dont le père, Hamram, était frère de Jitshar (Ex 6, 18), nous est connu par son ambition, ses intrigues, sa révolte et sa mort. Lévite, et jaloux d’Aaron le souverain sacrificateur, et de Moïse le chef du peuple, il se joignit à d’autres, Dathan, Abiram et On, de la tribu de Ruben, qui voyaient avec peine que le gouvernement d’Israël ne fût pas en entier dans les mains de la postérité du premier-né de Jacob. À cette jalousie de tribu se joignait l’ambition personnelle, et nul doute qu’ils aspiraient, l’un à la souveraine sacrificature, les autres au pouvoir civil et militaire.
Ils firent donc une entreprise, est-il dit (Nb 16.1 et suivants), et s’élevèrent contre leurs chefs, leur reprochant de prendre une trop grande part au gouvernement du peuple. Moïse s’étant prosterné devant Éternel, le visage contre terre, se releva, fit observer à Coré que chacun avait sa tâche et ses droits ; que lui, Coré, avait reçu de l’Éternel une charge honorable, puisqu’il était employé au service de Éternel, quoiqu’il n’exerçât pas la sacrificature ; que si, cependant, il voulait une nouvelle manifestation de l’Éternel, il n’avait qu’à apporter le lendemain, lui et ses deux cent cinquante complices, des encensoirs et de l’encens pour l’offrir sur l’autel, qu’Aaron de son côté ferait la même chose, et que celui que Éternel choisirait serait le saint. Un temps leur était offert pour la repentance ; ils en profitèrent pour chercher à soulever le peuple. Le lendemain, les rebelles se rendirent à l’entrée du tabernacle d’assignation, suivis d’une portion du peuple qui les soutenait. Mais la gloire de l’Éternel apparut et fut sur le point de les consumer tous. Les deux frères intercédèrent, pensant que cette première et menaçante manifestation suffirait. Ils se rendirent auprès de la foule assemblée, et cherchèrent à l’éloigner de ce lieu qui bientôt devait n’être plus qu’un gouffre dévorant : plusieurs crurent et obéirent ; les plus mutins, quelques familles rubénites, Dathan, Abiram et les leurs persistèrent. Ils restèrent debout à l’entrée de leurs tentes, comme pour continuer de braver l’Éternel ; mais la menace s’accomplit, la terre ouvrit sa bouche sur eux, les engloutit corps et biens, et se referma sur ces cadavres vivants. En même temps le feu du ciel descendit sur les lévites rebelles qui offraient le sacrifice de Caïn, et les dévora, tandis qu’Aaron, qui se trouvait avec eux, fut conservé comme le saint qui devait seul apporter l’encens à l’autel.
Quoique nous n’ayons aucune date, ni indication précise sur le lieu où se passa cet événement, il paraît qu’on doit le placer à Kadès-Barné ou à Rithma, peu après la rentrée des Israélites dans le désert (Voyage des Enfants d’Israël, pages 117-122).
Les familles rubénites périrent avec leurs chefs ; celle de Coré ne périt point, et nous trouvons parmi les descendants de cet ambitieux, des employés au service du temple, chargés de garder les vaisseaux du tabernacle (1Ch 9.19), des portiers (1Ch 26.1), et des chantres (2Ch 20.1 ; Ps 88.1). Des psaumes (Ps 42 ; 44 ; 46 ; 47 ; 48 ; 49 ; 84 ; 83 ; 87) sont indiqués comme ayant été composés par quelques-uns de ces Corites ; cependant l’on n’est pas d’accord sur ce point, et plusieurs auteurs pensent que, composés par David ou par d’autres prophètes, ils ont été simplement remis aux chantres de la maison de Coré pour être chantés par eux ; voir Psaumes.
La punition de ces chefs, rappelée (Ps 106.17 ; Jude 1.11), trouve des parallèles dans l’histoire de Nadab et Abihu (Nb 3.4), dans celle des capitaines d’Achazia qui sommaient Élie de descendre du Carmel (2R 1.9, 11) et dans celle d’Ananias et de Saphira (Ac 5.1). On peut rappeler ici l’idée ancienne, que lorsqu’un homme de bien prononçait une malédiction, elle ne manquait pas d’avoir son accomplissement (Lc 9.54).
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About Dictionnaire de la Bible ou concordance raisonnée des Saintes ÉcrituresLa plupart des travaux de M. BOST de 1849 sont encore utiles aujourd’hui pour étudier la Bible. Les Éditions Clé ne sont pas nécessairement d’accord avec toutes les interprétations et toute la théologie de Bost. Cependant, nous sommes convaincus de la valeur générale de l’ouvrage de Bost et nous prions pour qu’il aide l’étudiant sérieux à mieux comprendre et à mieux appliquer les choses profondes de Dieu que nous révèle la Bible. Certaines observations (comparaison avec le franc, statistiques…) ne sont plus d’actualité. Elles permettent de se faire une idée de la compréhension des écritures à cette époque de la rédaction du dictionnaire. Nous avons retiré quelques remarques qui n’étaient pas choquantes dans le contexte de l’époque mais qui pourraient l’être aujourd’hui. Nous avons modernisé parfois le vocabulaire et les conjugaisons des verbes, fusionné les suppléments et aussi amélioré la présentation du texte et des références bibliques. |
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