En dépit de la satisfaction égoïste de leurs besoins et de leur ambivalence morale, les Israélites avaient une ferveur religieuse qui leur inspirait le désir de voir arriver le « jour de l’Éternel », un peu comme beaucoup d’entre nous aspirent à un « réveil » spirituel. Cependant, Dieu déclare qu’il méprise leurs fêtes religieuses et hait leurs assemblées. Il exige quelque chose de beaucoup plus important : « Que le droit coule comme de l’eau, et la justice comme un torrent intarissable » (v. 24).